La Berrière (en Barbechat, depuis 1868)
Situation :
Non loin de la zone de St Clément. Une route dessert le château, ainsi que le village de St Clément.
Description :
Les larges douves qui entourent le château témoignent du passé féodal défensif de cette ancienne seigneurie. En 1411, le seigneur de la Berrière est Edouard de Goulaine.
Sur une base probablement médiévale, il s'agit d'un ensemble seigneurial remontant au xive siècle, successivement propriété de Pierre Eder, puis des familles de Goulaine, de Vaux et de Sesmaisons. Ces derniers transforment cette ancienne place forte fossoyée en château résidentiel.
Il est agrandi et remanié au début xviiie siècle par la famille Bertrand de Cœuvres qui plante le vignoble et installe les bâtiments annexes.
Le territoire contrôlé par la seigneurie de la Berrière augmente de façon significative par diverses acquisitions : la Guérivière en 1662, Vilfin en 1674…
Les seigneurs de la Berrière sont vassaux de l’Epine-Gaudin mais également du Loroux pour de nombreuses terres et maisons. Ils doivent donc participer à la garde du château du Loroux, à cheval et en armes, 15 jours par an.
Le corps principal est partiellement incendié le 10 mars 1794, pendant la guerre de Vendée, détruisant l'aile ouest et le corps central. Entre 1800 et 1810, le logis est reconstruit par la famille de Bascher, sur le même plan que celui de 1737, mais en adoptant le style Directoire. Vers 1860, la façade sur le parc du corps principal est modifiée par l'ajout d'une excroissance pentagonale, pour y loger un nouvel escalier face au vestibule.
Du XVI/XVIIème siècle subsistent les dépendances, la fuie (pigeonnier) et la chapelle.
Cette chapelle, dédiée à Saint-Roch, est située dans le parc.
Dès son édification en 1530 elle est le siège d’une chapellenie.
La chapelle a subi des modifications de style néo-gothique au XIXème siècle.
Le château actuel est relativement récent.
De style directoire, il remplace en 1812 l’ancienne demeure du XVIIème siècle incendiée par les colonnes infernales en 1794.
Entre 1908 et 1912, Joseph de Bascher, peintre, fait transformer les combles de l'aile ouest, en un atelier.
Cette modification en béton est ornée d'un décor néo-Renaissance. Antony de Bascher, père de Jacques de Bascher, en hérite en 19512. À sa mort en 1975, sa veuve, née Armelle Petit, exploite le domaine viticole3.
1909 : le château n'a pas encore l'élévation sur la gauche
Entre 1908 et 1912, Joseph de Bascher, peintre, fait transformer les combles de l'aile ouest, en un atelier.
Cette modification en béton est ornée d'un décor néo-Renaissance. Antony de Bascher, père de Jacques de Bascher, en hérite en 19512. À sa mort en 1975, sa veuve, née Armelle Petit, exploite le domaine viticole3.
L'entrée du château (un pont enjambe les douves)
2024 créé par Pierre Gallon et Pierre Saunière contact : patrimoinechapelain@gmail.com